Lettre à l'éditeur.
Bonjour! Ne pensez pas que les salutations seront seulement adressées à la première personne qui lira cette lettre, salutations à toute la rédaction de ST (Gloire au Travail !) !
Je suis une infirmière. Pas marié. Pas d'enfants. L’été, je pars en vacances dans une colonie de vacances avec la même infirmière, car c’est pour rien. Eh bien, littéralement tout.
Finalement, j'ai fait mon dernier service avec deux fous qui ont passé toute la nuit à discuter, l'un avec un œil au beurre noir - quel genre de connards sont les hommes et le second avec une oreille cousue - ce que sont les putains des femmes. Tous deux proviennent du même appartement commun. Nous nous sommes rencontrés parce que ce dortoir compte 24 chambres et qu’il y a beaucoup de monde. Dieu merci, ils sont partis. J'ai dormi un peu.
Directement à la gare. J'ai oublié d'enlever mon peignoir, mais il n'y avait pas de file d'attente, ni à la caisse ni aux toilettes... Je me suis réveillé du conducteur.
- Votre billet.
- Quel ticket, je vais au camp, il y a de l'empoisonnement là-bas. J'y arrive du mieux que je peux.
- Puis dans mon compartiment. Je ne me sens pas bien. Vous traiterez.
— Je suis après le service. J'ai besoin de dormir.
- Pour que tu puisses coucher avec moi. Je veux aussi dormir.
Le deuxième jour, après une autre nuit blanche, je suis arrivé à la demi-station. Le conducteur m'a fait sortir vêtu seulement d'une robe sur mon corps nu et de ses pantoufles, recevant de moi les dernières miettes de ma puissance directement dans le vestibule. Puis j'ai jeté ma valise avec une croix et mes vêtements sur le quai.
"Mon téléphone est sur ton ventre", ce furent ses derniers mots.
Personne ne savait où se trouvait ce camp de vacances « Kalinets ». Je suis monté à la Kopeika Lada. Le conducteur était ivre et ronflait. J'ai essayé de le réveiller, sans effet, j'ai sorti de l'ammoniaque et j'ai bondi comme si j'étais mordu.
- Je vous attends.
- Qu'est-ce que tu fais ? Vous conduisez !
- Une personne sobre ne passera pas sur notre route. Et qui nous arrêtera si le médecin lui-même conduit ?
-Est-ce que vous me proposez de me guider ?
- Tu veux tirer la voiture ?
J'ai vu une corde avec une boucle au bout sur le capot.
- J'ai compris. Transporteur de barges sur la route.
— Pas de carburant.
-Vous suggérez que je pisse de l'essence dans votre réservoir ?
- Non, tu vois l'étal là-bas, monte en robe avec une croix et demande un carnet sanitaire.
J'ai mis ma coiffe par souci d'apparence et je me suis dirigé vers l'étal, quand soudain un homme a sauté et m'a tendu une cinq millième pièce. Je l'ai pris. Retourné à la voiture.
- C'est ce que signifie l'uniforme vestimentaire ! L'effet est immédiat !
Nous allons à la station-service. Nous avons fait le plein. Nous roulons sur l'autoroute.
- Où est ta route des horreurs ?
Il sourit :
"Donc c'est direct, seulement 2 kilomètres, et sur l'autoroute il y en a plus de deux cents, tu comprends ?"
Nous sommes arrivés. Les portes sérieuses se sont rapidement fermées. Camp, mais réel. Bref, la zone.
Une dame mince et plantureuse en uniforme de major est sortie.
- Appelez-moi simplement Anfisa. Entrez, nous avons vraiment besoin de vous.
— La colonie des femmes est au bord de l'émeute. Nécessite un médecin – un psychologue – un homme. Vous écouterez seulement. Rien de plus.
- Je ne suis pas médecin, je suis infirmière.
- Cela n'a pas d'importance du tout. L'essentiel est que tu sois un homme. Avez-vous servi dans l'armée ?
- Sergent de réserve supérieur.
Excellent. Vous disposez de 5 minutes par patient. S’il échoue, il sera expulsé de force. Il y aura trois appels avant la fin du temps de réception. Voici les instructions pour mener l’entretien.
- Où est mon prédécesseur ? J'aimerais parler...
- Il a mal calculé sa force...